Interview !

Dominique Meunier

Artiste plasticien et poète visuel

www.dominique-meunier.com

Arrère plan : Reflets, 2018

(acrylique et textures sur toile 40x120 cm)

 

Panorama

Sélection de la rédaction

Dominique, Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts 2023 vient de s'achever, que représente cet évènement pour un artiste ? Que dégagez-vous de votre participation ?

 

Je présentais pour la troisième fois consécutive ce grand salon historique (depuis 1862) de Paris dans cette très belle salle centenaire du Réfectoire des Cordeliers. J'avais été primé en 2020 à la Maison de la Culture du Japon-Paris. Et l'année dernière pour fêter les 160 ans de son existence, nous étions à l'Orangerie du Sénat où j'ai fait une belle rencontre avec un couple de collectionneurs qui continuent de me soutenir aujourd'hui. Ce sont des souvenirs émouvants.


C'est une très belle occasion pour un artiste de présenter sa démarche au sein d'une belle sélection d'artistes (cette année a réuni 174 artistes ; 425 œuvres y étaient exposées au sein de différentes grandes sections : peinture, papier, textiles, sculpture et photographie). La renommée de ce Salon attire du monde, près de 12 000 cette année. L'équipe du Salon est très dévouée. Elle nous assure toujours une belle organisation et une belle scénographie.


Avec cette influence, le public nous sollicite beaucoup mais il faut rester prudent, la critique est parfois acerbe. Et lorsqu'un artiste se livre, comme moi je peux le faire avec mes tableaux et mon parcours que vous connaissez pour certains, il faut du métier et une bonne carapace pour se protéger et continuer à défendre son travail. C'est d’ailleurs pour cette raison que j'ai tardé longtemps à montrer certains de mes tableaux en dehors de l'intimité de mon atelier et c'est encore le cas aujourd'hui ; certaines œuvres sont enfouies dans le secret de mon atelier.

 

S’exposer c’est accepter de se confronter à la critique et le plus important je crois, c'est de rester soi-même, le plus humble possible et continuer à être dans le partage en se nourrissant des échos d'un public majoritairement capable de nous émerveiller par ses approches et souvent ses sentiments de bon sens car l'émotion reste à la base de tout. Je laisse donc largement toute la place à l’interprétation par le public de mes œuvres. Le contenu n’empêche en rien toutes ces interprétations que je laisse venir à moi mais lorsqu’on prend le temps de s’enfoncer dans l’œuvre avec un spectateur, j’aime parler de son contenu philosophique, spirituel et émotionnel.

"Lémotion reste à la base de tout."

Elfe, 2021,

Encres mixtes sur toile 60x50cm.

Pour cet évènement, vous avez présenté

" Thébaïde"

(huile et encre sur toile).

Etait-ce votre choix, si oui,

pour quelles raisons ?

Quelle place donnez-vous à cette oeuvre ?

Quelles réactions a-t'elle suscité

de la part du public présent ?

Thébaïde, 2022

(huile et encre sur toile)

Cela faisait longtemps que je voulais présenter ce registre d'œuvre, dit « Œuvre au Noir » comme les a nommées mon ami Michel Lagrange * Mais j'hésitais jusque-là plus par pudeur que par peur pour ces œuvres où domine l'obscur et qui portent un message, un sens. Chacun selon son expérience verra dans le noir ses propres significations mais c'est souvent la peur, le vide, le néant, la mort, etc. et il me faut du temps pour mettre en confiance un public. Et j’ai eu malheureusement peu de surprise. Thébaïde est resté peu accessible à la majorité.

 

A l’inverse, la couleur avec ses attraits visuels a plus de chance d’être regardée dans un collectif avec une forte disparité d’œuvres. Je viens d’en faire l’expérience actuellement au Salon d’Automne International de Lunéville où je présente mon Exhaussé (huile et encre, 150 x 100 cm), très visuel, qui reçoit quant à lui de meilleurs retours. Ma présence a été malgré tout récompensée avec certains spectateurs plus attentionnés et avec lesquels nous avons pris le temps de parler de philosophie, de spiritualité et des émotions que suscitent nos origines, celles des gens de la terre ! Ce sont de magnifiques moments de partages : ils se reconnaitront !


J’avais donc confiance en ce jury de sélection du Salon qui m'avait déjà accepté une œuvre un peu similaire en 2020 (Création). Mais pour Thébaïde, c'était certainement une rencontre plus tendue et je vous dois quelques explications !


Je suis tombé sur cette phrase de Clarissa Pinkola Estés dans Le jardinier de l'Eden.

 

"C’est dans les endroits les plus nus

que la semence nouvelle,

porteuse de foi, vient s’enraciner

le plus profondément."

 

C'est là qu'est né Thébaïde ! Mon berceau est la campagne. J'ai la nature pour confidente. On devine dans cette toile mon attachement profond à mes racines issues de ces terres de Franche-Comté que mes ancêtres ont travaillées depuis le XVI° siècle. Elles sont le terreau fertile de ma tradition familiale. J'y retrouve le silence et la grandeur de la Nature qui touche au divin ; une leçon de sagesse. Ces peintures sont semences. Elles spiritualisent la coexistence simultanée et indissociable de l'ombre et de la lumière selon l’idée d’un principe immanent présent en toute chose. Leur épicentre cherche à descendre jusque dans les profondeurs inconscientes de l'être en révélant l'humilité de la rencontre profonde et lumineuse de l'homme avec la nature et le divin.


Prônant une forme d'ascétisme par la sobriété chromatique et l'absence de détails superflus afin de mieux représenter l'humilité de la lumière et la pureté des lignes, Thébaïde est une des variations sur le thème du travail de la terre de ma série «  Mémoire entre ceux de la Terre et ceux du Ciel » qui montre le franchissement du seuil entre le dicible et l'indicible, le tangible et l'intangible, l'entre-deux, cet intervalle dans l'espace et le temps lorsque le visible rencontre l'invisible, l'éternité d'un chemin formé par ces lignes de vie, les sillons, qui n'ont ni commencement ni fin, l'instant-éternité de l'âme , l'avènement toujours à reprendre de l'instant présent.
Entre un passé ou un avenir qui surgissent, Thébaïde est une aspiration à la lumière à travers les profondeurs des ténèbres, une émotion devant cette étendue que rien ne semble perturber.

 

Dans le noir même le plus profond, persistent toujours des fréquences chromatiques lumineuses. J’en ai fait l’expérience.  La lumière est ce qui permet de prendre conscience et de voir ce qui était jusqu’alors invisible. La lumière est conscience, elle est notre lien au monde et, en l'occurrence, à notre histoire et nos racines.


Dans Thébaïde, par définition, ce lieu où on mène une vie austère, solitaire et calme, la lumière relie et nous relie à notre histoire, ici la figure du paysan qui travaille la terre nourricière. Il est « De Profundis Ascendam » ou « des profondeurs, je remonterai » en montrant que l’ombre fait sens quand on a reconnu la lumière à laquelle on appartient :

 

c'est le fil d'or de la première lumière, la lumière originelle. La lumière, qui dissout les ténèbres les plus profondes, devient alors le symbole d'une présence d'où émerge la conscience qui s'illimite et mène au divin. Cette conscience irrigue ces rencontres silencieuses et spirituelles ; ici un laboureur qui semble seul, perdu, dans l'immensité du cosmos. Cette présence ne demande pas de clarification, elle est là, elle vit, et elle est comme un suspens d’invisible dans l’ouvert de l’Etre.

 

Parfois les spectateurs

voient ses présences,

d’autres non,

c’est ce qui fait le hasard

des connexions d’âmes.

 

Pour autant, la lumière accompagne la solitude de ce dur labeur, elle le traverse et l'enveloppe, et s'unit à lui pour ne faire qu'un, comme elle l'a fait avec moi ! Les éléments comme ce ciel vient illuminer et semble encourager et baigner de sa lueur d’espoir ce laboureur qui devant cette immensité a trouvé la foi de ne jamais renoncer à ce qui nous a été donné. Je m'identifie donc à lui lorsque je peins. Je pense effectivement qu'il faut comme le héros dantesque traverser les ténèbres.

Aura

Dominique,

sur le chemin qui vous a mené

de Aura à Hundun,

qu'avez-vous trouvé, qu'avez-vous laissé derrière vous ?

Avez-vous de nouvelles quêtes à engager ?

 

Hundun

Il y a une phase de saint Jean de la Croix que j'aime beaucoup :

 

« Dans ce chemin,

perdre le chemin,

c’est entrer en chemin. »


Vous savez, je suis à l'opposé d'être dans une situation linéaire. Chaque tableau est pour moi une remise en question, qui peut être totale. J'essaie de mettre une tension entre une forme de libération (cette nature rêvée, cette vision de la terre promise), et entre, je dirais, une expression de "l'infini esthétique ", c'est-à-dire pour moi le sacré ou le divin, et plus simplement le spirituel. Et il y a une autre lecture qui se nourrit d’un rapport constant aux récits des évangiles et d'une réflexion sur le flux de la vie, la trajectoire des hommes, et le destin des âmes.
En fait j'ai besoin que ma peinture me surprenne, de retrouver à chaque fois des situations originales. Il y a simplement des périodes où je travaille plus certains thèmes que d'autres. Et souvent je reprends des sujets plus anciens. C'est un questionnement incessant. Vous comprenez, je ne fais que prolonger une discussion qui est liée à mes ressentis aux événements de ma vie et au travail de ma mémoire, cette aussi mon questionnement sur le temps traumatisé Et peut-être le plus important, c’est de trouver du plaisir en peignant.


Alors il y a bien un fil rouge dans ma démarche :

 

chercher à peupler les ombres

d'instants de lumière

qui peuvent être portés

jusqu'à l'éternité,

c'est déjà beaucoup,

un exercice de haute voltige !

 

C'est ce que j'essaie de faire humblement. Je veux que mes tableaux soient un miroir de la nature autant qu'une fenêtre ouverte sur le spirituel pour révéler l'humilité de la rencontre profonde et lumineuse de l'homme avec la nature et le divin, une quête de spiritualité, de dépassement.

 

Comment réfléchir le lien de l'homme avec la nature et le divin en peinture en interrogeant sur ce que nous croyons encore solidement et objectivement comme vrai et permanent ?

Je veux montrer en quoi ce que je peins met en évidence le processus de la conscience créatrice comme franchissement des seuils entre ce qui est et ce qui mue d'un sujet comme l’arbre, la montagne, l’eau qui se transmue par la lumière en rêve jusqu’à s’approcher du sens sacré de la mélodie des choses.


J'essaie d'abolir les frontières entre l’invisible et le visible pour, en finalité, aboutir à une présence différente, presque surnaturelle de la Nature. C'est celle d'une réalité transcendée mais qui pourtant nous apparaît si proche, et, je l’espère, apaisante et résiliente, consolatrice et prometteuse.
Lorsque je réfléchis à ma peinture, j'élabore une sorte de différenciation entre cette vision que j'ai d'une Terre Promise et les lieux communs qu'on a l'habitude de voir, qu'on a tendance à banaliser et qu'à force on ne voit plus ! Comment protéger la nature si l'homme n'arrive plus à s'y relier ? Peut-être qu'il ne s'y relie plus, c'est parce qu'il la voit de manière conditionnée.


Ce qui est important de comprendre, c'est que je crois que tout ce que nous voyons autour de nous est vu tel qu'il est parce que nous avons solidifié notre expérience de la réalité intérieure et extérieure de la même manière, jour après jour, et cela a conduit à l'hypothèse erronée que ce que nous voyons est objectivement réel.


En fait, en peinture j'apprends à travailler directement avec mes propres perceptions et je puise dans ma peinture une dimension vitale, un champ de perception nouveau, disons « providentiel », qui ouvre alors à toutes ces représentations.  Et je crois qu'en éliminant le moindre risque de regarder en nous-mêmes, nous nous éloignons de la vérité. C'est un de mes propos et c'est une façon à la fois d'exposer mes réflexions sur la force énigmatique du surréel que constitue cette Terre Promise transcendée pour relier l'homme au monde.


Cette équation quantique cherche à toucher au ressenti profond de chacun dans sa possibilité non seulement de pouvoir entrevoir le sens caché derrière le visible mais aussi de redéfinir en toute liberté son ailleurs en retrouvant vivant le souvenir de la présence réelle et fidèle d'un arbre ou d'une montagne, tel qu'il a pu les avoir éprouvé dans le silence d'une promenade.
Et c'est en même temps une façon de réfléchir sur le cours apparemment inéluctable des choses. Je veux dire par là notre rupture avec la nature et le divin, et j'allais dire le naufrage spirituel de ce siècle et celui du lien naturel actuel !
C'est bien là qu'intervient l'imaginaire et en fait l'âme.

 

Ma démarche montre ainsi en quoi

l'imaginaire n’est pas hors du monde

mais qu’il peut pénétrer le monde

comme un acte de résistance symbolique

cherchant à conserver à l’œuvre

sa capacité de relier l’homme au monde.

 

Disons que j'essaie de faire cohabiter une contradiction. Je réfléchis beaucoup sur cette question de contradiction qui est pour moi un concept central. Je considère que la contradiction à l'intérieur d'une œuvre c'est sa richesse comme pour le clair-obscur lorsqu’il se dissipe au profit du lâcher-prise de la lumière, qui est pour moi la voie de la résilience. Pas un seul de mes tableaux, même les plus colorés, ne contient pas cette quête.

 

Fugue, 2022

( huile et encre sur toile 54x73 cm)

Vos œuvres appellent des mots d’auteurs, de critiques d’art, d’amateurs d’art, de poètes,

sont-ils en harmonie avec vos attentes / vos inspirations ou sont-ils autant de prolongations, d’enrichissements et d’apprentissages ?

 

 

J’ai la chance de connaître de nombreux auteurs et de partager avec eux leurs écrits tant sur mes tableaux que sur leurs sujets propres. Ce sont autant d’échanges qui me nourrissent et, je l’espère, réciproquement ! Pour moi, un tableau accompagné de textes permet au monde de s’élargir.


Très sensible au lien quasi-biologique entre l’écriture et la peinture, je suis lié d'amitié avec des hommes de lettres, écrivains et poètes, qui nourrissent ma recherche de sens située à l'intersection entre la philosophie et la théologie. La poésie est une grande source d’inspiration. Je compte de nombreuses parutions et j’ai publié en avril 2022 un premier livre

 

« Aux bords de l’absence

et de l’imperceptible »

 

composé des regards croisés de poètes, écrivains, philosophes et compositeur sur mes tableaux qui les ont émus. D'autres projets sont en cours d'élaboration.


Nous sommes au cœur de l’émotion et des sensations, de nos sensibilités respectives. C’est le parcours du cœur. Mon travail a été reconnu également par la critique d’art.

 

Tous connaissent le lien de ma peinture et de ma vie, ce combat solitaire qu’est la peinture. Ils savent que je suis sensible à la quête de ces artistes qui recherchent un ailleurs où le sentiment de nature domine et qui diffère du temps présent comme préservé du monde actuel. Ces auteurs reconnaissent le caractère sacré de mes tableaux. Ils savent aussi que je n’aime pas le qualitatif d’artiste qui est galvaudé partout tant est grande l’incertitude de notre travail et tant est primordial d’être vrai dans tout ce qu’on fait. Il s’agit d’authenticité, continuer malgré tout notre travail sans céder à l’injonction des modes et de la demande. Il doit rester le reflet de notre âme. C’est pour cette raison que je me considère comme un peintre-pèlerin en quête spirituelle « passionnée et fervente ».


Mais nous sommes dans un monde d’échanges quasi purement commerciaux ; tel un vendeur qui attend son client, autour de moi nombre de peintre talentueux continuent à travailler et ont renoncé à « exposer » continuant à délivrer l’essentiel dans leur peinture mais il faut néanmoins trouver un moyen de subsistance, c’est très compliqué. Pour les écrivains, c’est tout aussi dur et également pour rencontrer leur public.

 

Convergence IV, Le bois dormant,

(Acrylique et encres mixtes sur toile.)

Avec l’âge et le temps, vos coups de pinceaux

ont-ils pris du poids ou de la légèreté ?

J’ai du mal à répondre en ces termes : je pense que ma peinture est devenue plus simple et plus puissante mais j’ai encore beaucoup de travail !


Mes carnets se remplissent depuis l’enfance, le ballet de mes brosses, couteaux, pigments, devenant davantage docile de jour en jour, viendront alors des formats plus importants, ouverture vers l’apaisement nécessaire dans cette Lumière qui inonde mon cœur d’espérance et de ferveur.


Mais je pense que je suis réellement devenu peintre lorsque j’ai réglé le conflit qui existait entre mon cœur et ma tête et, pour l’avoir intériorisé depuis toutes ces années, je n’ai commencé à aimer ma peinture que lorsqu’elle m’a apporté ce « supplément d’âme » né dans l’imprévu et le surpassement de mes propres attentes de résultat.

 

Avec l’humilité de ceux qui portent dans leur âme quelque chose de plus grand que leur art, ma peinture s’est lentement muée en un langage personnel, une singularité à un univers spirituel mettant l’accent sur le passage de l’homme conservé dans la mémoire des matériaux, des courbes, des lignes et de la lumière, comme une puissance poétique et méditative, comme mon Thébaïde, celle du sens et de l’unité mais aussi celle du temps relatif offrant une alternative propre à nous ressourcer et à tirer de l’expérience humaine un principe vital.


Peindre c’est être vivant,

ma résilience d’un temps

qui a été traumatisé.

 

Mon aventure picturale se fait sans compromission, avec honnêteté et loyauté à un même faisceaux de signes, dépassant les apparences du réel et affirmant qu’il nous faut compter sur une autre réalité que celle du monde sensible, et que j’ai entr’aperçue. Depuis je suis épris d’absolu. Je puise la Lumière où je suis, dans la fleur, le brin d’herbe, l’arbre, la montagne, ou l’étang, qui me font signe et dans mon regard transformé par l’expérience du Ciel, dans l’intimité des secrets du bleu, l’intensité du noir ou l’étendue des encres dorées et nacrées, dans cette sobriété chromatique que je chéris particulièrement. Cette relation est gouvernée par les flux de lumière qui mettent en mouvement tout l’univers dans cette sensation de flottement entre le réel et l’irréel. Cette relation recrée de l’ordre là où il y a du chaos et elle m’offre ce sentiment intime des choses. Je perçois la nostalgie et l’émotion des choses, même les plus petites, la conscience et l’acception de leur impermanence. C’est juste un retour à ce que je suis. La fluidité de la vie.

 

Exhaussé, 2023,

Huile et encre sur toile 150x100 .jpg

Enfin, quel est votre calendrier évènementiel des prochains mois ?

Le sentier, 2023(ditptyque)

encre sur toile 100x160 cm .

Après le Salon de la société Nationale des Beaux-Arts, je démarre une nouvelle exposition au Salon d’Automne International de Lunéville qui se tiendra au Réservoir, ancien centre culturel Erckman, du 30 septembre au 23 octobre. J’y présente mon tableau Exhaussé dont nous avons parlé.


Puis le temps de retrouver la place que j’aime à l’atelier et peindre les projets en cours et nouveaux. J’ai mes expositions permanentes en galerie en attendant de reprendre la saison artistique en janvier 2024 avec le Salon d’automne de Paris à La grande Halle de La villette dans sa section Art Environnemental où je présenterai un arbre symbolique pour défendre la nature. Il sera suivi en février 2024 du Salon Art Capital au Palais Ephémère dans sa section Peinture à l’eau et dessin qui m’a sélectionné une encre sur papier.

 

Et je prépare une exposition importante en mars 2024 dans la Chapelle du Séminaire du Centre diocésain de ma ville de Besançon où je présenterai des œuvres comme Golgotha.